Edito

A l’ouest, du nouveau

(CNES-L'Oeil du Chat).

A Kourou, le transport spatial poursuit sa reprise. Entre autres informations qui ont transpiré dans les couloirs de la 28ème World Satellite Business Week (WSBW) qui se clôturait ce vendredi, on apprend que du côté des acteurs traditionnels, Arianespace compte bien effectuer quatre lancements d’Ariane 6 avant la fin de cette année dont le tir VA 265. Une mission qui doit lancer le satellite Sentinel 1D (programme Copernicus). En 2026, la cadence devrait être doublée puisque huit tirs sont envisagés dont la moitié avec des Ariane 64. Pour cette dernière, l'envol inaugural s’avèrera un examen important puisqu’elle doit emporter les premiers satellites de la constellation Kuiper. Tandis que du côté de Vega-C, Avio envisage cinq tirs.

Mais sur le CSG, 2026 marquera l’ouverture à la concurrence. Sur l’ancien Ensemble de lancements Diamant (ELD), aujourd’hui rebaptisé Ensemble de lancements multi-lanceurs (ELM), la première pierre vient d’être posée pour accueillir les opérateurs de mini et micro-lanceurs. Cinq pas de tirs sont ainsi mis à disposition. Quatre entreprises ont d’ores et déjà signé un accord de faisabilité avec le CNES : les Allemands Isar Aerospace et RFA, le Français Latitude et l’Espagnol PLD Space. Ce dernier, dont nous reparlerons prochainement dans nos colonnes, pourrait être le premier à tenter un décollage depuis la Guyane avec Miura-5 d’ici l’été prochain. D’autres acteurs sont également susceptibles de venir lancer depuis Kourou notamment l’anglais Orbex. Les quatre premiers signataires ont une obligation : exploiter leur lanceur pendant une période minimale d’une décennie. D’ici là, les choses auront obligatoirement évolué. Tous ne seront plus forcément présents. C’est aussi cela la mise en concurrence…

Antoine Meunier

 

 

 

 

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