Miracles d’ingénierie
(Image : NASA).
Mais comment faisait-on pour faire décoller verticalement ce gigantesque engin qu’était la navette spatiale ? Voir cet appareil, aussi lourd qu’un Airbus 320 (sans compter les boosters et le réservoir central), pointer son nez vers le ciel n’avait rien de naturel. Pourtant, entre 1981 et 2011, elle a accompli à 135 reprises ce petit miracle d’ingénierie (comme tous les véhicules habités finalement). Le « Shuttle » aura notamment permis la réalisation de missions d’une incroyable complexité : lancer des sondes d’exploration planétaire, effectuer des rendez-vous avec des satellites dans l’espace entre autres avec le télescope spatial Hubble (HST) à cinq reprises. Et elle a bien sur permis l’acheminement des éléments de l’ISS.
La navette reste un extraordinaire engin de transport spatial, oui, mais incroyablement difficile à mettre en œuvre et qui a malheureusement coûté la vie à 14 personnes pratiquement à la même période calendaire, respectivement le 28 janvier 1986 (Challenger) et le 1er février 2003 (Columbia). Aussi, pour rejoindre l’orbite basse de la Terre, le retour des capsules habitées à Cap Kennedy depuis 2020 (Crew Dragon et bientôt Starliner) n’est donc pas un choix anodin. Aujourd’hui, à l’exception d’un seul, tous les véhicules spatiaux habités – suborbitaux ou orbitaux en service ou en cours de développement -, sont des capsules. Un choix technique qui devrait continuer de faire ses preuves longtemps.
Antoine Meunier
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Le shuttle était un véhicule extraordinaire qui a connu un souci avec la colle de ses premières tuiles, qui eu pour conséquence la perte du Skylab, première station orbitale. Il y aura les jonctions avec Mir puis L’ISS.
On aurait pu faire plus, voir mon blog.