Technologie

Space Engines Systems mise sur la formule ailée pour rejoindre l'espace

Hello 3M, le projet lunaire de Space Engines Systems (LCS-A.Meunier).

Les lanceurs aéroportés ont-ils un avenir ? Space Engine Systems y croit avec sa famille de navettes suborbitales. Présente lors du 75ème IAC qui s’est tenu cette année à Milan, la société annonce un premier vol d’essai atmosphérique de son démonstrateur hypersonique « 1-X » à propulsion hybride au cours de l’année 2025. A plus longue échéance, c'est la Lune qui serait visée.

            Rejoindre l’espace depuis une piste d’aéroport est un rêve aussi vieux que la conquête spatiale elle-même. Depuis les années 60, de multiples tentatives ont eu lieu pour mettre au point un engin ailé capable de décoller à l’horizontal et de rejoindre l’orbite. Basée à Edmonton au Canada, et également établie en Cornouailles depuis 2020, Space Engines Systems compte bien y parvenir avec sa famille Hello. Premier avatar de la série, le démonstrateur atmosphérique « 1-X », dont le profil évoque le mythique

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Une réflexion sur “Space Engines Systems mise sur la formule ailée pour rejoindre l'espace

  • Xavier Philippon

    Sauf technologie inconnue de ma part, nous sommes aujourd'hui incapable de satelliser un lanceur mono étage, qu'il soit du type avion ou fusée. Il nous faut au minimum deux étages.

    Pour les fusées, on sait faire depuis plusieurs années ...
    Pour les lanceurs aéroportés, nous n'avons jamais vraiment dépassé le stade du démonstrateur.

    Les tentative de larguer une fusée en haute altitude par un porteur subsonique, me semblent apporter plus de complexité que d'avantages décisifs.

    Les lanceurs aéroportés suborbitaux ne restent, quant à eux, des démonstrateurs ou des projets mais me semble la seule solution viable à moyen terme. On bute cependant, sur deux aspects techniques :
    1) Le passage d'une motorisation supersonique à hypersonique puis anaérobie. Je pense que nos progrès en matériaux, en fabrication additive et en maîtrise de la combustion, devraient nous permettre de prochainement le résoudre.
    2) La séparation des deux étages à très haute vitesse en condition atmosphérique est au mieux acrobatique, au pire destructrice. Selon moi, le lanceur devra avoir un premier étage suborbital dont l'apogée se situe hors de l'atmosphère, pour éliminer la trainée. Je dirais entre 80 et 100 km d'altitude.

    En conclusion, je pense que nous sommes très près d'y arriver.

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