L'alunisseur européen Argonaut franchit une nouvelle étape

Jeudi au Centre européen des astronautes (EAC) à Cologne, l’Agence spatiale européenne (ESA) et Thales Alenia Space (TAS) ont officiellement présenté le consortium industriel qui sera chargé de construire le tout premier alunisseur du Vieux Continent dont le décollage est programmé d’ici environ cinq ans dans le cadre de la mission ArgoNet.
Assez curieusement, le programme d’exploration européen n’a encore jamais inclus une mission destinée à se poser sur la Lune. Mais Daniel Neueneschwander, le directeur des programmes d’exploration humaine et robotique (HRE) de l’ESA a été très clair, « l’Europe doit faire de cette capacité une réalité ». D’ici cinq ans, une fusée Ariane 64 (4 propulseurs d’appoint) devra donc lancer depuis le Centre spatial guyanais (CSG) le tout premier exemplaire de l’Argonaut vers l’astre sélène. Faisant partie des principales contributions européennes au programme lunaire Artemis, cet engin de 10 t doit notamment pouvoir apporter 1,5 t de fournitures diverses aux astronautes qui seront présents sur la surface de la Lune. La maîtrise d’œuvre de l’Argonaut a été confiée à Thales Alenia Space Italie (TAS-I) qui s’occupera de l’intégration des systèmes « de bout en bout ». Le consortium industriel, chargé de fabriquer le vaisseau, intègre également...

