A Brême, les ESM se fabriquent à la chaine
En intégration finale à Brême, l'ESM-3 doit être livré à l'automne prochain au KSC (Photo : Airbus DS).
Depuis 2018, Airbus Defence and Space a déjà livré les deux premiers exemplaires du module de service européen ESM. Dans les installations brémoises de la société, les exemplaires des missions Artemis 3 à 5 sont à différents stades de production.
La NASA l’a annoncé il y a un peu plus de trois semaines, les premières données recueillies à l’issue du vol automatique Artemis-1 étaient plutôt encourageantes. Le vaisseau Orion s’est parfaitement comporté durant son périple de deux millions de km qui l'a amené à contourner la Lune, idem pour son module de service ESM qui doit offrir une autonomie de trois semaines de vie pour quatre personnes en route vers l'astre sélène. Au cours de son périple, le premier ESM opérationnel est visiblement allé au-delà des espérances et a fonctionné « mieux que prévu » selon ses concepteurs. Il a notamment bénéficié d’une alimentation énergétique supérieure à ce qui était attendu. « Une fois les panneaux solaires déployés, l’électricité produite était supérieure de 15% par rapport à ce qui était spécifié », explique ainsi Philippe Berthe, responsable du programme ESM au sein de l’Agence spatiale européenne (ESA).