Edito

Au coude à coude ?

(Photo:  NASA/SpaceX).

Presque aussi grand que Saturn V dont il est le descendant, le lanceur SLS a dû rejoindre son hangar, le gigantesque bâtiment d’assemblage des véhicules (VAB) dans la nuit de lundi à mardi dernier. Le profane s’étonne de ces reports successifs sachant que « l’on a déjà été sur la Lune ». Ce qui est parfaitement exact. Mais comme tout nouveau véhicule, la case certification reste nécessaire afin que ce (très) coûteux lanceur puisse lancer des astronautes en toute sécurité. Le retour au VAB 5 jours après la fin de l’IAC 2022 (auquel une large page est consacré dans cette livraison de votre Newsletter-LCS) était principalement dû à l’ouragan Ian qui a ravagé la Floride. Mais pour un vol inaugural, les reports en nombre sont monnaie courante. Ainsi, la première Saturn V, celle de la mission Apollo 4 a eu 17 dates de lancements annoncées ! Il y a donc encore de la marge pour le SLS. La prochaine tentative pourrait avoir lieu vers la mi-novembre. Parallèlement, un autre lanceur gigantesque doit également réaliser son vol orbital test à la même période : l’ensemble Super Heavy/Starship de Space X. Elon Musk a laissé entendre il y a quelques jours que sa super fusée pourrait voler, elle aussi en novembre peut-être même fin octobre. Qui sera le premier à décoller du SLS ou du Starship ? Les paris sont ouverts…

Antoine Meunier

 

 

 

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©                                 La Chronique Spatiale (2022)

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