Edito

A Long terme

(ISRO).

Depuis le mois d’août 2023, trois sondes spatiales se sont posées sur la Lune dont deux à proximité du Pôle Sud (l’indienne Chandrayaan-3 et l’américaine Odysseus) ainsi que la japonaise SLIM. Prochainement, c’est la chinoise Chang’E-6 qui s’envolera pour ramener des échantillons en provenance du côté sombre de notre satellite. Une mission pour laquelle l’agence spatiale française CNES fournit l’instrument scientifique DORN. Et cette année la ruée vers la Lune ne s’arrêtera pas là. Trois nouvelles missions pourraient encore avoir lieu dans le cadre du programme CLPS de la NASA dont IM-2 qui prévoit de déployer un second exemplaire de l’alunisseur NOVA-C d’Intuitive Machines. Les embouteillages sur la route de l’astre sélène vont donc continuer. Même si l’alunissage en douceur est un exercice difficile, comme l’ont rappelé SLIM et Odysseus, notre satellite est l’objectif prioritaire en matière d’exploration. C’est le cas notamment pour l’Inde dont les grandes lignes de la future mission d’échantillons Chandrayaan-4 commencent à circuler sur le Web. Le scénario actuel pour cette nouvelle expédition lunaire indienne comporte deux lancements. Le point de mire c’est bien sur d’avoir un homme sur la Lune à partir de 2040. La manière de faire n’est pas sans rappeler celle de son voisin chinois. On commence par acquérir de l’expérience pour franchir des étapes techniques. Un objectif qui, pour l’empire du Milieu, devrait se concrétiser dans quelques années après une génération d’efforts. Pour l’Inde, ce sera pareil. L’idée n’est pas d’y arriver le premier mais avant tout d’y aller. 

 Antoine Meunier

 

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©                                 La Chronique Spatiale (2024)

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