La Chine vient de lancer sa première mission habitée vers la Lune
Exclusif ! La maquette de la CSS en version lunaire (DR).
Tombée dans l’après-midi de ce lundi, la nouvelle a fait l'effet d'une véritable bombe. La Station spatiale chinois (CSS) est brutalement sortie de son orbite pour s’élancer vers la Lune. Selon un bref communiqué de l’agence spatiale chinoise (CNSA), l’engin d’une centaine de tonnes est en route vers notre satellite avec trois hommes à bord et devrait se placer en orbite lunaire dans la matinée de jeudi prochain.
C’est avec près de cinq ans d’avance sur son calendrier prévisionnel que l’Empire du Milieu accomplit donc son grand dessein : réussir sa toute première mission lunaire avec équipage. Opérationnelle depuis la fin 2022, la station Tiangong-3 est donc en fait un immense astronef interplanétaire dont le premier grand voyage sera de rejoindre la Lune. La dépêche publiée par l’Agence Chine Nouvelle et tombée à 15h03 (heure de Paris soit 21h03 à Pékin) est d’ailleurs sans équivoque. « L’agence spatiale chinoise annonce le départ de son premier vaisseau habité vers la Lune. Le président Xi Jiping a présenté tous ses vœux de réussite aux trois taïkonautes de la mission Shenzhou 17 commandé par Tang Hongbo (2ème vol), assisté par Tang Shengjie et Jiang Xinlin dont c’est le baptême de l’espace ». Dans l’espace depuis le 26 octobre 2023, l’équipage de cette douzième mission habitée Shenzhou avait donc pour but non avoué la préparation de la toute première reconnaissance humaine chinoise autour de notre satellite. Mais comment la Chine a-t-elle fait pour assembler un véhicule spatial sous le nez du monde entier ? Selon une source ayant souhaité garder l’anonymat, la CNSA aurait transformé son vaisseau ravitailleur Tianzhou 7 en compartiment moteur à propulsion ionique pulsé. Ce même Tianzhou 7 est venu s’amarrer à la CSS le 17 janvier dernier. Durant les mois qui ont suivi, les trois hommes ont travaillé d’arrache-pied à vérifier l’intégralité des connexions de ce module supplémentaire avec le reste du vaisseau qui pourrait réaliser une mission humaine vers Mars d’ici 2029.
Le module à propulsion ionique pulsé (DR).
Yang Liweï futur « Moonwalker »
En exclusivité mondiale, nous avons pu nous procurer une photo de la maquette de la CSS en « version lunaire » et de son module de propulsion pour « LCS ». Pour les trois hommes de Shenzhou 17, c’est donc la phase la plus cruciale de leur mission qui s’ouvre. Dans un bref communiqué, la CNSA annoncé qu’ils auront plusieurs tâches scientifiques à réaliser pendant les quinze jours de leur séjour autour de la Lune. Une fois leur insertion en orbite lunaire effectuée jeudi prochain, ils devront déployer une voile solaire de près d’un km de diamètre. Mais leur plus importante tâche sera de sélectionner un futur site d’alunissage pour la mission Shenzhou 19 qui, toujours selon la même source anonyme, doit être commandée par Yang Liweï, le tout premier taïkonaute. Celui qui vola pour la première fois sur Shenzhou 5 en 2003 s’est vu confier comme nouvel honneur d’être le premier représentant chinois à se poser sur la Lune. Il serait actuellement à Wenchang pour s'entraîner aux subtilités de l'alunissage avec l'équivalent chinois du simulateur LLTV du programme Apollo et considérablement améliorés par la Chine. Yang Liweï et son copilote, dont on ne connait pas encore l'identité, devront alunir leur véhicule dans la Mer de la Tranquillité à proximité des restes du LM de la mission Apollo 11 pour y déposer une gerbe commémorative. La date de la toute première marche lunaire chinoise serait fixée au 20 juillet prochain, soit exactement pour le 55ème anniversaire de celle réalisée par Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Pour l’instant, suite à cette incroyable nouvelle, ni la NASA ni la Maison-Blanche n’ont encore fait de déclaration….
Antoine Meunier
Ha ha ha ! ;-D
Hé oui, "LCS"sait aussi faire des poissons d'avril...:-)