Edito

Brainstorming

(ESA).

Pour frapper en toute discrétion, l’offensive cyber est probablement la plus directe et la plus furtive des attaques. Qu’il s’agisse d’entreprises ou d’institutions, les cibles sont malheureusement aussi diverses que variées. Dans l’espace, l’un des événements les plus connus est probablement celui survenu en février 2022. Quelques heures seulement avant le début de l’invasion de l’Ukraine, le satellite KA-SAT de Viasat avait ainsi été victime d’une attaque provenant du cyberespace. Parmi les conséquences, 9000 utilisateurs de Nordnet (l’une des filiales d’Orange) ont, à l’époque, été temporairement privés d’Internet. Depuis longtemps, le piratage d’un satellite n’est ainsi plus un élément central de scénario pour techno-thriller. La cybersécurité des engins spatiaux est aujourd’hui un enjeu majeur. Mais cette cybersécurité doit s’envisager dès le sol. C’est l’un des nombreux thèmes qui seront abordés lors du quatrième Cysat (le 3ème à Paris) qui se tient les 24 et 25 avril prochains à la Station F. A l’heure des mégas constellations, c’est donc un enjeu capital pour l’Europe qui doit garantir la souveraineté de ses données informatiques avec la mise en place attendue d’Iris2. Mais la souveraineté du Vieux Continent dans l’espace passe aussi par l’arrivée encore plus attendue du premier tir d’Ariane 6 à partir de la mi-juin.

Et « LCS » aura le plaisir d’être partenaire média de cette mouture 2024 du Cysat. A cette occasion, les abonnés payants de notre site (avec accès complet aux articles de La Chronique Spatiale) bénéficient d’une réduction à l’achat de leur billet pour le colloque avec notre code promotionnel (nous contacter par mail pour les modalités).

Antoine Meunier

 

 

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