Une flotte spatiale pour le Vendée Globe
Partis des Sables d’Olonne depuis le 10 novembre dernier, les quarante marins de la célèbre course en solitaire se sont élancés pour une odyssée en solitaire d’au moins 80 jours à travers les mers. Dans cette aventure, ils disposent de l’aide de plusieurs satellites qui leur fournissent de précieuses indications notamment sur la position des icebergs.
En mer, les principaux risques sont la maladie, la météo et les collisions. Dans les mers du sud, ce sont les icebergs qu’il faut repérer. Pas simple quand il faut faire avec une mer déchainée. Le navigateur Jean-Luc Van den Heede qui a passé douze fois le Cap Horn en sait quelque chose, lors de la première édition de la course en 1989, il a photographié un iceberg à quelques centaines de mètres. Alors mieux vaut prendre un peu de hauteur. Pour prévenir ce type de danger, la direction du Vendée Globe travaille en partenariat avec CLS, la filiale du CNES, qui fournit des...