Edito

Europe spatiale

(DR).

Où se fait l’Europe spatiale ? Dans les institutions et les industries qui serviront à mettre au point des projets parfois un peu fou. Car c’est justement ce qui fait avancer le spatial et donne également un coup d’accélérateur aux autres secteurs. Mais cette Europe spatiale, elle se fait également dans les salles de presse à la faveur d’une pause-café entre confrères européens comme pendant la récente étape viennoise du Living Planet Symposium de l’ESA. Une simple discussion entre journalistes allemand, italien et français entre deux conférences de presse. Leur constat est unanime, il faut des projets fous dans le spatial comme le fut Apollo et comme l’est aujourd’hui le programme lunaire Artemis ou encore les projets de datacenters orbitaux ou de grandes stations orbitales à énergie. Après tout, et même si cela fait bondir les chantres de la bien-pensance, délocaliser certaines industries lourdes dans l’espace ne vaut-il pas la peine d’être tenté pour préserver notre environnement ? Ces mêmes chantres n’ont probablement jamais mis le moindre orteil dans une salle blanche et n’ont sans doute pas non plus la notion de ce que représente la réalisation d’un satellite. Un ouvrage faisant travailler plusieurs centaines, si ce n’est plusieurs milliers, de personnes sur une dizaine parfois une vingtaine d’années.

Des projets fous, l’Europe en a besoin pour se doter d’un objectif spatial ambitieux. Ces projets fous, ils ne manqueront pas d’être discutés au cours des Assises du NewSpace qui s’ouvrent mardi prochain à la Cité des Sciences à Paris et dont « LCS » a le plaisir d’être une nouvelle fois l’un des partenaires médias.

Antoine Meunier

 

 

 

©                                 La Chronique Spatiale (2021-2025)

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