Encore 5 vols de plus pour le Crew Dragon
Avec 5 vols de plus en commande, le Dragon reste majoritaire (photo : NASA
Le manifeste de la capsule habité de SpaceX s’allonge encore un peu plus. Pour la seconde fois cette année, la NASA a encore modifié cette année le contrat relatif au transport des équipages jusqu’à la Station spatiale internationale (ISS) avec la firme de Hawthorne (CCtCap).
Avec ces cinq rotations supplémentaires (Crew-10 à Crew-14), la firme de Hawthorne doit donc assurer un total de quatorze rotations dans le cadre de l'accord passé avec l’agence spatiale américaine. La NASA avait d’ailleurs annoncé dans une lettre d’intention, rendue publique le 1er juin dernier, son souhait de commander des vols supplémentaires à la société d’Elon Musk. Une première modification du contrat, officialisée en février, portait sur les missions Crew-7 à Crew-9 pour un montant total de 776 millions de dollars. Prévu pour un décollage fin 2023, Crew-7 doit permettre à l’astronaute danois Andreas Mogensen (ESA) d’être le premier européen à piloter une capsule commerciale américaine. Cette seconde extension, pour cinq vols de plus avec le Crew Dragon, s’élève à 1,4 milliard de dollars au prix de 288 millions par vol ou 72 millions par siège. La valeur du contrat atteint désormais 4,93 milliards de dollars. Pour la NASA, l’objectif est de pouvoir assurer une desserte ininterrompue de l’ISS jusqu’en 2030. A la base, le marché du transport des astronautes doit se partager entre SpaceX et Boeing avec son CST-100 Starliner. Toutefois, celui-ci n’est pas encore disponible. Le 21 mai dernier, Ce dernier a enfin franchi l’étape orbitale automatique (OFT-2) en se connectant avec succès à l’ISS. Quatre jours plus tard, le vaisseau se posait sans encombre sur Terre sur le terrain d’essais de White Sands au Nouveau-Mexique. Son test de validation, habité cette fois-ci (Boe-CFT), reste attendu à partir de février 2023 et son premier vol opérationnel (Starliner-1) pas avant l’automne 2023. Au moins d’ici la fin de l’année, la desserte habitée de l’ISS reste effectuée par le Soyouz côté russe et le Dragon depuis les Etats-Unis. Depuis le sol américain, ce dernier devrait encore être largement majoritaire sur ce segment d'ici la fin de l'année prochaine.