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L’ESA focalisée sur l’accès à l’espace

(Image : ESA).

En 2023, si l’actualité spatiale du Vieux Continent sera notamment marquée par des missions scientifiques (JUICE et Euclid), les lanceurs sont bien sur au cœur des priorités de l’Agence spatiale européenne (ESA). Plusieurs points cruciaux doivent être simultanément traités au cours d’une année qui sera difficile pour le spatial européen. Décryptage.

            Si l’activité du transport spatial sera cette année réduite en Europe, elle est, comme l’a souligné Josef Aschbacher lors de ses vœux à la presse, « l’un des plus gros challenges pour l’Europe (de l’espace) aujourd’hui ». Pour mémoire, en décembre, le chaud a alterné avec le froid. Il y a eu la réussite du lancement de la mission VA 259 d’Ariane 5 ECA qui a permis la mise à poste des satellites MTGI-1 (Eumetsat) et Galaxy 35 et 36. Malheureusement, une semaine plus tard, le vol VV22 de Vega-C s’est soldé par un échec entrainant la perte de la charge utile ( les satellites Pléïades NEO 5 et 6) et du lanceur. Initialement, Arianespace planifiait de lancer quatre Vega cette année, sauf qu’il faut à présent comprendre ce qui s’est passé au cours de « VV-22 » avant de pouvoir reprendre les tirs du lanceur mis au point par Avio. Les conclusions définitives de la commission d’enquête indépendante, mise en place juste après l’échec du 20 décembre dernier, sont attendues en février. L’objectif est d’avoir un retour en vol « le plus rapidement possible » de Vega-C. D’autant que l’ESA annonce déjà, mais timidement, les travaux de développement pour la déclinaison suivante : Vega-E.

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