Observation à très haute altitude : l'outil d'investigation supplémentaire
Le ballon chinois au-dessus des Etats-Unis, on distingue parfaitement les panneaux solaires (Photo : AFP).
Si le satellite reste irremplaçable pour l'observation et la collecte de renseignements, l'affaire du ballon-espion chinois des autres objets volants non identifiés, remet soudainement sur le feu de l'actualité l’usage à des fins similaires de l’espace aérien situé entre 20 et 100 km d’altitude.
Dans la préparation d’un conflit, celui qui dispose d’informations obtenues depuis le ciel possède l’avantage tactique sur son adversaire. Le premier usage attesté d’un tel moyen est ancien : il remonte à 1794 lorsque les armées révolutionnaires françaises employèrent un ballon captif pour repérer les troupes coalisées. Aujourd’hui, si le satellite apparait comme le moyen le plus adéquat pour obtenir des informations, les récents survols du ballon-espion chinois au-dessus du Canada et des Etats-Unis démontrent...