PROTEIN : le lanceur européen extralarge
Verra-t-on un jour une fusée de très grandes dimensions décoller depuis le Centre spatial guyanais (CSG) ? De prime abord, la réponse serait plutôt négative. Cependant, l’Agence spatiale européenne (ESA) a chargé en catimini ArianeGroup et Rocket Factory Augsburg (RFA) de plancher sur un concept de super lanceur réutilisable.
Avec le Space Launch System (SLS) de la NASA et le Starship de SpaceX ou encore la Longue Marche 9 chinoise, les lanceurs de très grandes capacités (100 t en orbite basse) vont-ils devenir la règle au cours de cette décennie ? Nous n’y sommes pas encore même si cela pourrait en prendre le chemin. L’ESA a ainsi récemment assigné deux contrats à ArianeGroup et Rocket Factory Augsburg (RFA) pour un montant maximal de 500 000 € chacun. Objet : réfléchir à la possibilité d’un lanceur qui pourrait délivrer à une cadence encore jamais atteinte : 10 000 t par an. A titre de comparaison, au rythme maximum de douze tirs sur un an, Ariane 5 pouvait théoriquement…
Selon moi, l’intérêt du lanceur super lourd, non qualifié pour le vol humain, c’est qu’il coûte relativement moins cher à développer et à exploiter.
Il reste la possibilité de rendez-vous en orbite avec un véhicule habité, lancé séparément.
Attention. Avec PROTEIN, on ne parle pas d’un super lanceur mais seulement d’une étude