Hyprspace vise 2026 pour son premier tir orbital

Présente lors des Assises du Newspace qui ont eu lieu à Paris les 5 et juillet, la société fondée en 2019 et dirigée par Vincent Rocher, Alexandre Mangeot et Sylvain Bataillard, entend bien se faire une place sur les marchés des petits lanceurs d’ici trois ans. Après le test à feu de son démonstrateur Joker Mk3 le 29 juin, elle devrait effectuer un premier essai moteur à l’échelle 1 en fin d’année.

           La concurrence est féroce puisqu’il y aujourd’hui pas moins de 250 projets de micro-lanceurs dans le monde. Pour tenter de se démarquer, et réussir son positionnement sur le marché des charges utiles de 250 kg à 500 km d’altitude en orbite basse (LEO), Hyprspace a fait le choix technique de la propulsion hybride pour équiper son futur lanceur de 16 m de haut baptisé Orbital Baguette 1 (OB-1). Cette formule présente au moins un avantage : elle ne nécessite pas l’emploi d’une turbopompe, coûteuse à développer. « C’est très simple et pas cher à mettre en place. On peut faire des essais assez rapidement. Notre but c’est d’avoir un moteur à développer pour faire tout le lanceur », souligne ainsi Sylvain Bataillard, qui a notamment débuté sa carrière d’ingénieur chez ArianeGroup. La propulsion hybride d’Hyprspace repose sur l’emploi d’un combustible solide(High Density Polyéthylène ou HDPE) et…