Moonlight, le futur Galileo lunaire
Il faudra d’abord commencer par en démontrer la faisabilité. L’agence spatiale européenne (ESA) prévoit ainsi à partir de 2024 la mission de démonstration Lunar Parthfinder qui constitue la première étape d’un système de navigation et de communications positionné autour de la Lune.
En matière de télécommunications lunaires, la Chine a posé un premier jalon en mettant sur orbite en mai 2018 le petit satellite Queqiao. Celui-ci sert de relais entre la Terre et la sonde Chang’E-4 posée dans le cratère Von Karman sur la Face cachée de la Lune depuis le 3 janvier 2019. A plus longue échéance, la présence d’un réseau de satellites de télécommunications et de navigation a pour objectif de permettre aux futures missions robotiques, mais aussi humaines, de se poser à la surface de la Lune « là où elles le souhaitent ».