Paramètres nominaux pour la mission Gama Alpha
4 petites caméras permettront de surveiller le déploiement de la voile solaire
Parmi les 114 passagers de la mission partagée Transporter-6 de Falcon 9, qui a décollé la semaine dernière depuis le Centre spatial Kennedy (KSC), se trouvait la voile solaire de la société française Gama basée à Ivry-sur-Seine. La start-up prépare son déploiement pour le mois d’avril.
Né sous l’impulsion de Louis Gouyon Matignon à la fin de l’année 2020, cette toute jeune société entend bien prouver la validité de la voile solaire. Ce principe s’apparente à celui des voiliers terrestres lorsque le vent vient gonfler les voiles d’un navire classique classique. Dans l’espace, ce sont les photons de lumière qui viennent percuter une surface réfléchissante et permettent de fournir une poussée à un véhicule spatial. Si le procédé est inadapté pour quitter la Terre, il pourrait néanmoins s’appliquer aux missions évoluant dans l’espace lointain. Seul inconvénient reste faible. Comme il faut commencer quelque part, Gama vient de réussir la mise à poste de son premier satellite, un cubesat de 6U transportant une voile solaire de très exactement 73,3 m2 de surface et dont l’épaisseur est 50 fois plus mince qu’un cheveu (seulement 2,5 microns). Et les premières données reçues semblent satisfaisantes.