Technologie

TAS va mener l’étude sur Solaris

De futures centrales solaires tourneront peut-être autour de la Terre vers 2050 (Andreas Treuer).

Au menu des discussions lors de la conférence ministérielle de Paris (CM22) en novembre dernier, le concept de centrale solaire en orbite de l’Agence spatiale européenne franchit une nouvelle étape. L’ESA vient en effet de mandater officiellement Thales Alenia Space (TAS) pour mener l’étude de faisabilité qui réunit notamment Dassault Aviation, Engie ou encore l’italien Enel.

            Verrons-nous de notre vivant des centrales solaires en orbite ? L’idée de disposer des infrastructures lourdes dédiées à l’énergie de notre étoile depuis l’espace n’est pas nouvelle. Dès 1941, le célèbre auteur de science-fiction Isaac Asimov imagine déjà une centrale spatiale recueillant l’énergie solaire sous forme de micro-ondes dans sa nouvelle Reason. Il a fallu attendre 1968 pour que l’ingénieur américain Peter Glaser en jette les bases théoriques. Le premier brevet d’un satellite capable de transmettre de l’énergie vers le sol remonte à 1973 et il a été déposé par le même Glaser. Si le concept n’a pas réellement connu d’application pratique, il connait aujourd’hui, avec la problématique du réchauffement climatique, un regain d’intérêt au niveau de l’Europe dans le cadre de son objectif Net Zéro qui vise à la neutralité des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Lors du dernier conseil ministériel européen de l’ESA, tenu à Paris en novembre dernier, Solaris a reçu une enveloppe de quelques millions d’euros pour démontrer la faisabilité du concept d’ici 2025. Autour de Thales Alenia Space sont donc réunis plusieurs entreprises dont Dassault Aviation. « Nous sommes…

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