Edito

Décision à prendre

(AxiomSpace).

Après l’annonce par AxiomSpace de la mission Ax-3 planifiée à partir de janvier prochain, ce sera la première fois qu’il y aura autant d’européens dans l’espace au même moment. Michael Lopez-Alegria, chef astronaute de la société, et lui-même né à Madrid sera le commandant d’un vol ne comprenant que des représentants du Vieux Continent. Ses trois compagnons de vol seront un italien (Walter Villadei qui a réalisé un vol suborbital sur le Spaceship2), un turc (Alper Gezeravci) et un suédois (Marcus Wandt). Mais voici qu’AxiomSpace, dont le premier module pressurisé est en construction chez Thales Alenia Space à Turin, annonce la signature d’un accord avec la Hongrie pour l’envoi en orbite de l’un de ses ressortissants dès 2025. Une mission qui pourrait durer un mois. Tout cela n’est certes pas du transport de passagers en masse. Il n’y a pas encore de liaisons régulières comme pour les avions de ligne mais il semble que la dernière sélection d’astronautes, dévoilée lors de la conférence ministérielle de Paris (CM22), apparaisse comme trop restreinte. Simplement parce que d’autres puissances européennes expriment maintenant leur intérêt pour les activités humaines sur l’orbite basse. L’avènement des stations privées et le marché émergent des vols spatiaux commerciaux pourraient même renforcer cette évolution. Alors à quand un moyen d’accès humain européen qui évite d’aller Outre-Atlantique ? Là est toute la question.

Antoine Meunier

 

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©                                 La Chronique Spatiale (2023)

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